“Un cadeau absolument scandaleux” au groupe Etat islamique. C’est ainsi que le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a rejeté lundi d’éventuelles négociations avec le président syrien Bachar al-Assad. La veille, dimanche 15 mars, son homologue américain John Kerry, avait évoqué la nécessité de négocier, in fine, avec le régime syrien, dans le cadre du processus (de paix) de Genève.
“La solution” au conflit syrien, “c’est une transition politique qui doit préserver les institutions du régime, pas M. Bachar al-Assad”, a déclaré Laurent Fabius à l’issue d’une réunion à Bruxelles. “Toute autre solution qui remettrait en selle M. Bachar al-Assad serait un cadeau absolument scandaleux, gigantesque aux terroristes de Daesh”, a‑t-il ajouté.
Sur la chaîne Canal+, le Premier ministre Manuel Valls a dit quant à lui regretter les propos du chef de la diplomatie américaine.
(Avec AFP)