Battu par le PS avec 51,43% des voix contre 48,57% lors de la législative partielle dans le Doubs dimanche dernier, le FN a profité d’un large report des voix des électeurs UMP du premier tour. Selon une étude de Joël Gombin, chercheur au CURAPP-université de Picardie Jules-Verne, publiée sur Slate.fr, la moitié des électeurs ayant voté UMP une semaine plus tôt s’est reporté sur la candidate FN Sophie Montel. Un quart a choisi le candidat du Parti socialiste Frédéric Barbier.
On ne peut « guère parler de succès du rassemblement républicain », souligne le chercheur qui remarque « la fusion, relative certes mais néanmoins bien avancée, des électorats de l’UMP et du FN ».
Concernant les abstentionnistes du premier tour, « le FN n’aurait guère mobilisé de nouveaux électeurs entre les deux tours: à peine plus de 4% des abstentionnistes du premier tour. » Ceux-ci auraient été 17% à choisir le PS au second tour.