Sécurité

Pour Bernard Cazeneuve, la France fait face à un “terrorisme en libre-accès”

Après l’at­taque sur­v­enue con­tre trois mil­i­taires devant un cen­tre com­mu­nau­taire juif, le min­istre de l’In­térieur Bernard Cazeneuve et le min­istre de la Défense Jean-Yves Le Dri­an se sont ren­dus à Nice ce mar­di soir. Les deux min­istres sont notam­ment allés dans la caserne où vivent les trois militaires.

Face à la presse, Bernard Cazeneuve a estimé que la France doit désor­mais faire face “à un phénomène nou­veau, le ter­ror­isme en libre-accès. Cela implique la mobil­i­sa­tion de moyens exceptionnels.” 

Le min­istre de l’In­térieur s’est ensuite attardé sur la cas de Mous­sa Coulibaly, sus­pec­té d’être l’au­teur de cette attaque à l’arme blanche : Ce per­son­nage avait don­né des signes de rad­i­cal­i­sa­tion, le ren­seigne­ment ter­ri­to­r­i­al l’avait détec­té, ses déplace­ments vers la Turquie avaient été suiv­is et nous avions demandé son retour en France. À son retour en France, il a été audi­tion­né par la DGSI mais il n’avait mon­tré aucun signe de pas­sage à l’acte. Cepen­dant la sur­veil­lance de son envi­ron­nement se pour­suiv­ait pour com­pren­dre ce qu’il fai­sait à Nice, alors qu’il y était ici sans racines et sans contacts”

De son côté, le min­istre de la Défense Jean-Yves Le Dri­an a salué “le sang-froid” des mil­i­taires : “Cette ten­ta­tive d’as­sas­si­nat visait des sol­dats parce qu’ils étaient des mil­i­taires”, a‑t-il pour­suivi. Il a égale­ment révélé qu’au­jour­d’hui “830 sites sen­si­bles sont sur­veil­lés en France, dont 30 à Nice”.