En 2005, il avait fait publier, en tant que rédacteur en chef des pages culture du journal conservateur Jyllands-Posten, douze caricatures du prophète de l’islam. Ces dessins avaient été reproduits, quelques mois plus tard, par l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, où deux jihadistes ont tué 12 personnes en janvier.
La décision du quotidien conservateur de publier les caricatures avait divisé au Danemark et de nombreux journalistes avaient alors critiqué Flemming Rose.
Un débat qui concerne la tolérance et la liberté
“Selon moi, le débat dans lequel j’ai été entraîné il y a près de 10 ans par hasard (…) concerne la tolérance et la liberté”, a déclaré M. Rose lors de la remise de prix. “Je vois cela (le prix) comme un signe que le débat au Danemark a changé, mais aussi bien sûr que la réalité a changé”, a‑t-il dit à son propre journal.
Le club de la presse danois lui a décerné son prix annuel, estimant qu’il était “un acteur central et déterminé du débat international sur la liberté d’expression”. M. Rose, 57 ans, vit toujours sous protection policière en raison des menaces de mort dont il est la cible.
(Avec AFP)