Des responsables militaires de 26 pays occidentaux et arabes, réunis à Ryad, ont décidé jeudi de renforcer l’armée irakienne pour combattre le groupe État islamique.
L’Allemagne avait déjà annoncé en décembre l’envoi d’une centaine de militaires dans le nord de l’Irak pour former des peshmergas, les combattants kurdes.
Depuis août, une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis mène des frappes aériennes en Irak contre l’EI, en soutien à l’armée et aux forces kurdes irakiennes. Mais aucun pays ne souhaite participer à une opération au sol.
Selon un diplomate occidental qui souhaite garder l’anonymat, la Syrie, où la coalition mène des raids depuis fin septembre contre des positions de l’EI, “est un peu en second plan pour l’instant”.
L’EI s’est emparé en juin de larges pans de territoires en Irak, profitant de la débandade de l’armée, de nombreux soldats abandonnant leurs positions.