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A Washington, Barack Obama veut une communauté internationale unie “face au fléau du terrorisme”

Barack Oba­ma a appelé la com­mu­nauté inter­na­tionale à l’u­nité “con­tre l’ex­trémisme vio­lent” ce jeu­di lors d’un som­met à Wash­ing­ton. Ce som­met mon­di­al de trois jours qui se ter­mine demain doit encore aboutir à une stratégie con­crète pour cette “nou­velle guerre con­tre un nou­v­el enne­mi”. Une soix­an­taine de gou­verne­ments et d’or­gan­i­sa­tions sont représen­tés, dont la France par l’en­trem­ise de Bernard Cazeneuve, min­istre de l’Intérieur.

“Nous sommes ici aujour­d’hui parce que nous sommes unis con­tre le fléau de l’ex­trémisme vio­lent et du ter­ror­isme”, a lancé Barack Oba­ma à son audi­toire, “l’idée selon laque­lle l’Oc­ci­dent est en guerre avec l’is­lam est un hor­ri­ble mensonge”.

Les autorités améri­caines ont livré quelques chiffres du jihad : plus de 20.000 com­bat­tants étrangers de plus de 100 pays ont rejoint l’EI en quelques mois, dont 4.000 venus d’Eu­rope, dont 400 Français. Un nom­bre “sans précé­dent”, a dit John Ker­ry pré­cisant que c’é­tait autant que le nom­bre de jihadistes par­tis “se bat­tre en Afghanistan dans les années 1980 (…) au cours d’une décen­nie”.

Un hommage à Lassana Bathily

En dehors des grandes déc­la­ra­tions, une annonce con­crète : les États-Unis se sont engagés à accélér­er le partage de ren­seigne­ments avec ses alliés sur les can­di­dats au jihad, tout comme sa coopéra­tion avec l’a­gence Interpol.

Le Prési­dent améri­cain a par ailleurs ren­du un hom­mage appuyé à Las­sana Bathi­ly, dont il a appelé à suiv­re l’ex­em­ple. Las­sana Bathi­ly est cet employé de l’Hy­per Cash­er dont l’ac­tion a per­mis de sauver la vie de plusieurs clients du magasin.