Pour la commission des Lois du Sénat, réunie mardi 17 février, la lutte contre le terrorisme passe d’abord par un renforcement des moyens mis à disposition du renseignement. Une nouvelle loi pénale n’est pas une priorité.
Philippe Bas, le président de la commission, a écrit dans une lettre à Manuel Valls :
” En premier lieu, il nous est apparu que la priorité s’attachait non pas à l’élaboration d’une nouvelle loi pénale, pour nécessaire qu’elle soit sur certains points, mais à la mise en place de moyens renforcés pour notre système de renseignement et à une lutte plus efficace contre les phénomènes de radicalisation en amont des actions terroristes. ”
Il préconise également la création de centres de “déradicalisation” pour les jihadistes condamnés, l’accélération des procédures d’expulsion et la mise en place d’un plan contre le trafic d’armes. La politique pénitentiaire doit également être revue selon l’élu de la Manche, afin de lutter contre la radicalisation en prison.