Le président Bachar al-Assad “fait partie de la solution” en Syrie, a estimé vendredi le médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, après quatre années de combats qui ont surtout profité au groupe Etat islamique (EI). “Le président Assad fait partie de la solution” et “je continuerai à avoir des discussions importantes avec lui”, a‑t-il souligné.
L’envoyé spécial de l’ONU en Syrie, qui s’exprimait à l’issue d’une entrevue à Vienne avec le chef de la diplomatie autrichienne, Sebastian Kurz, doit présenter le 17 février au Conseil de sécurité un rapport pour stopper la guerre civile. Il a réitéré sa conviction que “la seule solution est une solution politique” et que faute d’accord, “le seul à profiter de la situation” est l’EI, qui est “comme un monstre qui attend que le conflit se poursuive pour prendre avantage de la situation”.
Le dirigeant autrichien a de son côté relevé que “dans le combat contre l’EI, il peut être nécessaire de lutter du même côté” que Damas, même si “Assad ne sera jamais un ami ni même un partenaire”.
Selon un sondage publié jeudi, une majorité des habitants des quartiers rebelles d’Alep, dans le nord de la Syrie, sont favorables à un gel des combats proposé par le représentant de l’ONU, mais doutent de son application.
(Avec AFP)