Les Suisses sont les plus heureux du monde. Devant les Finlandais, les Canadiens ou les Suédois, les Helvètes prennent la tête du classement de l’étude internationale sur le bonheur publiée jeudi 23 avril. 29e dans le classement, la France ne parvient pas à s’imposer. Mais quels sont les critères pour quantifier le bonheur ?
Pour parvenir à cette conclusion, l’étude a pris en compte divers critères : l’espérance de vie en bonne santé, le PIB par habitant, la confiance, l’espérance en ses institutions, ou la perception de la liberté. Seulement, la variabilité de ces études pose question. Par exemple, la Syrie en guerre depuis 2011 arrive quelques places devant le Togo, et l’Irak ravagée par les attaques de l’EI, se place devant l’Inde et la Bulgarie.
Le bonheur, c’est la santé
Pour les Européens, le critère le plus important pour évaluer le bonheur est la santé, comme le montre ce sondage d’Europa :
Selon une étude 2013 d’Europa, le critère comptant le plus pour le bonheur des Européens est la santé (Source : Europa)
La France dispose d’un système de santé reconnu, et une espérance de vie parfaitement appréciable. Une étude de l’OCDE de 2014 situe cette espérance de vie tricolore à 82 ans (en moyenne), ex-aequo avec la Suisse.
3,7
millions de personnes réaffirment leur bonheur et l’importance du vivre ensemble le 16 janvier 2015, après les attentats qui ont endeuillé la France.
Au-delà de cet élan de solidarité, la France, toujours accusée d’être râleuse et insatisfaite, a t‑elle des raisons concrètes de se satisfaire ?
Le sentiment de citoyenneté
La participation électorale fait par exemple partie des critères de l’étude de l’OCDE. 80% de participation électorale en moyenne chez les Français, à comparer aux 49% Suisses, ou aux 69% Finlandais. La participation aux élections peut vouloir dire beaucoup sur l’appartenance à une nation, ou la joie de participer au devenir de son pays.
L’OCDE avait crée en 2011 un nouvel indice interactif permettant de mesurer l’indice personnel de qualité de vie (voir vidéo ci-dessous). Les indicateurs sont classiques, à savoir santé, logement, travail.
Source : OCDE