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Les frappes de la coalition internationale ont fait 2000 morts en Syrie

Les frappes de la coalition internationale en Syrie auraient fait 2000 morts, selon les chiffres d'une ONG. Parmi les victimes, une majorité de jihadistes mais aussi quelques civils.

2 000

C’est le nom­bre de per­son­nes tuées par les frappes de la coali­tion inter­na­tionale en Syrie, selon le bilan d’une ONG. Les vic­times seraient prin­ci­pale­ment des jihadistes de l’or­gan­i­sa­tion ter­ror­iste, Etat islamique (EI). L’ONG dénom­bre 1 922 morts, depuis le début des opéra­tions le 23 sep­tem­bre 2014. « Ils ont péri dans les raids et les frappes aéri­ennes de la coali­tion inter­na­tionale sur les posi­tions et les sièges de l’EI ain­si que des ter­minaux pétroliers » à tra­vers la Syrie, détaille l’Ob­ser­va­toire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les frappes ont visé notam­ment les posi­tions du groupe extrémiste dans les provinces de Homs, Hama (cen­tre), Alep, Raqa (nord), Has­saké (nord-est) et Deir Ezzor.

Des civils victimes des attaques 

En out­re, 90 com­bat­tants du Front Al-Nos­ra, branche syri­enne d’Al-Qaï­da et rival de l’EI, ont égale­ment péri dans des frappes sur leur siège, notam­ment dans le nord du pays, en plus d’un rebelle islamiste tué par un raid alors qu’il était pris­on­nier de l’EI.

Le bilan com­prend égale­ment 66 civils syriens dont 10 enfants.

Les frappes de la coali­tion avaient notam­ment aidé les forces kur­des à chas­s­er l’EI, fin jan­vi­er, de la ville de Kobané, à la fron­tière turque.

Les frappes de la coali­tion n’empêchent pas le con­flit de s’en­lis­er. La révolte paci­fique, lancée le 15 mars 2011, con­tre le régime de Bachar al-Assad, réprimée dans le sang, s’est trans­for­mée en une guerre dévas­ta­trice entre rebelles et forces gouvernementales.

En qua­tre ans, les vio­lences en Syrie ont fait plus de 220 000 morts et con­traint 11,2 mil­lions de per­son­nes à quit­ter leur foyer.