La plainte déposée par la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) contre le système d’écoute et d’interceptions des renseignements français a été classée sans suite par le parquet.
Les deux associations avaient déposé plainte fin décembre. Selon elles, ce système fonctionnerait “en dehors de tout cadre légal”. Cette plainte faisait suite à la publication d’une enquête du Monde sur l’interception des communications en juillet 2013.
“Nous ne comptons pas en rester là”
Le caractère intentionnel des infractions n’a pas pu être retenu par le parquet car “les interceptions visées trouvent leur fondement dans la norme nationale”, a précisé une source judiciaire ce jeudi.
“Nous nous étonnons vivement de ce classement sans suite et nous ne comptons pas en rester là”, a réagi l’avocat et président d’honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Patrick Baudouin. La FIDH et la LDH ont la possibilité de déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile pour obtenir la désignation de juges d’instruction.