Omar el-Hussein avait organisé son attaque dans les moindres détails, avec jusqu’au souci de son héritage virtuel sur les réseaux sociaux. Deux jours avant sa mort, le tireur de Copenhague avait déposé auprès du site Facebook une requête pour que sa page de profil se change en page « mémorial », selon le site américain Vocativ.
La fonctionnalité venait d’être proposée par le site, permettant aux proches de personnes décédées de clôturer le profil facebook du défunt tout en en maintenant la « mémoire ». En pratique, la procédure est peu encadrée: Omar el-Hussein a pu demander lui-même son mausolée virtuel sans devoir fournir aucune preuve de son décès.
Cette page a depuis été fermée par Facebook. Le site efface régulièrement et avec une certaine rapidité les comptes de propagande jihadiste, empêchant l’établissement de lieux de commémorations virtuels pro-jihadistes.