Plusieurs mémoriaux français et étrangers consacrés à l’histoire de la Déportation et de la Résistance ont souhaité mettre en commun leurs expériences pour définir des actions “d’éducation citoyenne” après les attentats de Paris.
“Les institutions mémorielles font partie de ces acteurs incontournables car elles apportent le recul du passé pour aider à la lecture d’un présent (…) marqué lui aussi par les extrémismes, les fanatismes, l’antisémitisme, les racismes, mais aussi par des résistances à ces engrenages”, indique le mémorial des Milles (un camps d’internement et de déportation durant l’Occupation, situé près d’Aix-en-Provence), à l’origine de cette initiative, dans un communiqué.
Pour le moment, huit institutions se sont déjà engagées. Il s’agit du Musée d’Auschwitz-Birkenau, du Centre Wiesenthal (Musée de la Tolérance de Los Angeles), du CERCIL (Mémorial des enfants du Vel d’Hiv’), du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (Lyon), du Lieu de mémoire du Chambon-sur-Lignon, du futur Mémorial de Rivesaltes et du Musée Virtuel de la Résistance.
Contenus scientifiques, actions vers les publics prioritaires, formation d’enseignants et d’encadrants, mise en commun de ressources, prise en compte d’internet: le champ des collaborations est vaste, et devrait se concrétiser lors des prochains mois.
(Avec AFP)