Justice

Les signalements pour apologie du terrorisme sur internet ont explosé depuis les attentats

Le nom­bre de sig­nale­ments pour apolo­gie du ter­ror­isme, adressés à la plate­forme gou­verne­men­tale Pharos, a bon­di depuis les atten­tats début janvier.

Le por­tail Pharos (“Plate­forme d’har­mon­i­sa­tion, d’analyse, de regroupe­ment et d’ori­en­ta­tion des sig­nale­ments liés au cyber­crime”) a reçu en jan­vi­er près de 35 000 alertes con­cer­nant des mes­sages faisant l’apolo­gie du ter­ror­isme sur Inter­net, dont 29 000 la seule semaine qui a suivi les atten­tats, selon des chiffres com­mu­niqués ce mar­di. En com­para­i­son, il y a eu 1500 sig­nale­ments pour toute l’an­née 2014.

La plate­forme Pharos, opéra­tionnel depuis 2009, per­met aux inter­nautes de sig­naler des con­tenus ou des com­porte­ment illicites pub­liés sur inter­net. Une fois le sig­nale­ment fait, les policiers ou les gen­darmes du por­tail trans­met­tent les deman­des de retrait de con­tenus à des sites inter­net tels que Face­book, Twit­ter ou Google.