François Hollande a demandé le maintien du plan Vigipirate à son « niveau le plus élevé » lors du Conseil des ministres ce mercredi 4 février.
Cette mesure de vigilance fait suite à l’agression au couteau de trois militaires à Nice mardi 3 février devant un centre communautaire juif. Le Président a caractérisé l’agression d’« acte grave ». Il a dit vouloir « accélérer la troisième loi portant sur la lutte contre le terrorisme », celle qui concerne le renseignement.
.@manuelvalls L’activation du plan Vigipirate est au plan vigilance renforcée partout en France. #QAG
— Parti socialiste (@partisocialiste) 4 Février 2015
Le Premier ministre Manuel Valls a par ailleurs annoncé lors des questions au gouvernement ce mercredi à l’Assemblée nationale que le département des Alpes Maritimes était passé au niveau ” alerte attentat. ”
Ces plans Vigipirate posent des questions de coût. Plus de 10.500 militaires ont déjà été déployés en France, et environ 425 millions d’euros doivent être investis sur trois ans pour améliorer leur équipement.
Pendant le Conseil des ministres, François Hollande a aussi évoqué le Passenger Name Record (PNR, données personnelles de chaque passager aérien) et demandé que ce sujet soit une priorité lors du sommet européen prévu le 12 février à Bruxelles.