Amedy Coulibaly, le jihadiste responsable de la prise d’otages de l’Hyper Casher et de l’assassinat de la policière municipale de Montrouge, le 9 janvier dernier, avait 13 numéros de téléphone. C’est ce que révèle L’Express. D’après les informations de l’hebdomadaire, le terroriste utilisait régulièrement au moins huit de ces lignes.
Chaque numéro était destiné à joindre un unique interlocuteur, membre du réseau. Une pratique courante dans les milieux du banditisme. Parmi ceux qu’ils contactaient, plusieurs personnes sont issues du quartier de la Grande Borne à Grigny (Essonne) où a grandi Amedy Coulibaly. Quatre d’entre elles ont été mises en examen pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste”, révèle L’Express.
Une action planifiée depuis le mois de novembre 2014
Ils sont soupçonnés d’avoir fourni à Amedy Coulibaly des armes, une voiture et même une moto. L’un d’eux a assuré au juge d’instruction avoir agi sous la contrainte.
Amedy Coulibaly pourrait avoir planifié son action dès le mois de novembre 2014, moment où il entre en possession d’une Renault Mégane et d’une moto Suzuki. Quelques jours avant de passer à l’acte, au début du mois de janvier, il coupait toutes les communications de ses téléphones portables.