Onze jihadistes présumés, soupçonnés d’être les auteurs d’une série d’attaques meurtrières en janvier ont été arrêtés, jeudi 5 février au soir, dans le centre du Mali, a‑t-on appris vendredi de sources militaires. Par ailleurs, quatre civils ont été capturés vendredi au sud d’Aguelhok, dans la région de Kidal (nord-est), a indiqué un élu de la région qui n’a pas souhaité être cité nommément, précisant qu’ils avaient été “enlevés dans leurs familles par des hommes armés” dans le centre du Mali, aux marches du nord où opèrent les groupes armés.
“L’armée malienne a arrêté jeudi soir au nord-est de Diabali onze présumés jihadistes en possession de pistolets-mitrailleurs, de chargeurs, de tenues militaires et de trois motos”, a affirmé un officier de l’armée malienne.
“Ces personnes sont très probablement les auteurs des dernières attaques survenues à Nampala, et Tenenkou”, dans cette région, a ajouté cet officier en poste à Ségou, chef-lieu de la région où les arrestations se sont déroulées.
Plus de 11 militaires maliens tués depuis le début de l’année
En début d’année, des combattants islamistes avaient lancé une série d’attaques dans le centre du Mali, tuant au moins 11 militaires maliens le 5 janvier lors de l’assaut d’une garnison à Nampala, près de la frontière mauritanienne. L’attaque contre la garnison de Nampala avait été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans des déclarations à l’agence de presse privée mauritanienne Al-Akhbar.