Financer une « stratégie globale » en Syrie et en Irak . Tel est l’objectif du nouveau financement débloqué par Bruxelles, qui vient d’annoncer l’octroi d’un milliard d’euros pour lutter contre la menace que représente le groupe terroriste État islamique dans ces deux pays.
Cet argent sera utilisé pour financer des “mesures politiques, sociales et humanitaires ciblant la Syrie et l’Irak, mais aussi le Liban, la Jordanie et la Turquie”, a détaillé la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini. Un effort supplémentaire est d’ailleurs prévu pour lutter contre “l’effet domino” susceptible de se répandre dans les pays voisins, et soutenir ceux-ci dans la prise en charge des 3,8 millions de réfugiés qu’ils accueillent.
La gestion humanitaire reste au cœur de la démarche de Bruxelles, qui avait déjà débloqué 3,2 millions d’euros par le passé, pour venir en aide aux victimes de la crise syrienne. Mais la nouvelle stratégie mise en œuvre est plus large : de l’engagement diplomatique à la lutte contre le financement du terrorisme, l’enveloppe doit aussi permettre de développer des programmes anti-radicalisation et d’améliorer le contrôle aux frontières, selon un communiqué.