L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair ne mâche pas ses mots. Selon lui, il y a un problème dans l’islam, qui doit être résolu avant d’envisager une sortie de crise au Moyen-Orient.
“Si vous croyez, comme moi, qu’il n’y a pas un problème avec mais dans l’islam; celui-ci doit être résolu autour de la relation entre la religion et la politique”, a‑t-il déclaré à la chaîne de télévision américaine CNBC, en marge d’une conférence dans la ville balnéaire de Charm el-Cheikh en Égypte.
La résolution de ce problème interne pourrait, selon l’homme politique, permettre au Moyen-Orient d’envoyer des “signaux très positifs” au reste du monde. Et par la suite contribuer à réduire l’influence des extrémistes musulmans au Royaume-Uni et dans le reste de l’Europe.
Tony Blair définit ce “problème” comme la lutte entre les musulmans modérés et les extrémistes, qui se livrent une “bataille existentielle” sur la place de la religion dans la société.
Selon lui, les courants extrémistes qui se développent en Europe et en Asie trouvent leur source dans les partis islamistes radicaux qui gouvernent le Moyen-Orient.
Depuis la fin de son mandat en 2007, Tony Blair parcourt la région et y donne régulièrement des conférences sur la paix et la situation géopolitique.
Lorsqu’il était au pouvoir, il a été sévèrement critiqué pour avoir donné son aval aux guerres d’Afghanistan et d’Irak, pour lesquelles le Royaume-Uni s’est impliqué aux côtés des États-Unis.