Elles s’appellent DALO, SRU ou PNRU… Le gouvernement a dévoilé vendredi une série de propositions pour “reconstruire le lien avec la République” dans les quartiers sensibles. Mais les acronymes auxquels ces mesures renvoient sont souvent obscurs et agrémentés d’un vocabulaire technique à peine moins sibyllin. Tour d’horizon des différents sigles et programmes gouvernementaux.
SRU: objectif, 25% de logements sociaux
Le SRU (Solidarité et rénovation urbaine) impose la construction de 25% de logements sociaux aux communes de plus de 3.500 habitants.
Les arrêtés de carence
Les “arrêtés de carence” sont mis en place par le préfet pour les communes ne respectant pas le SRU. 215 communes en ont fait l’objet.
Un maigre bilan pour le Plan Espoir Banlieues
Le Développement social des quartier (1982) et le plan Espoir banlieues (2008) sont des programmes qui visaient à réduire les ghettos urbains mais qui n’ont pas eu le succès escompté.
Le droit au logement opposable mal utilisé
Le DALO (droit au logement opposable) permet aux personnes mal loger de faire valoir leur droit à un logement digne. Mis en place il y a 8 ans, cette mesure n’est pas assez efficace puisqu’il reste 59502 ménages prioritaire à reloger, selon le comité de suivi du dispositif.
La Rénovation urbaine jusqu’en 2024
Le PNRU (Plan National de Rénovation Urbaine) cible des zones spécifiques afin d’y favoriser le renouvellement urbain, la cohésion sociale et le développement économique. Le nouveau PNRU (ou NPNRU), qui porte sur la période 2014–2024, cible 200 quartiers environs.
Photo d’en-tête : Le quartier des Malassis, à Bagnolet. (Vanina Delmas / 3millions7)