L’enquête avance concernant l’attentat de la rue des Rosiers, à Paris, qui a eu lieu le 6 août 1982. L’AFP révèle que des mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés en février contre trois hommes soupçonnés d’avoir participé à ces attentats.
Ces trois suspects, qui vivent en Cisjordanie, en Jordanie et en Norvège, ont été identifiés dans le cadre de l’enquête menée par le juge d’instruction antiterroriste parisien Marc Trévidic.
Ce sont notamment des témoignages anonymes qui ont permis l’identification des trois suspects, après un travail de longue haleine de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
L’un, âgé de 59 ans, vit aujourd’hui à Ramallah, en Cisjordanie. Le deuxième, âgé de 56 ans, vit en Norvège tandis que le troisième, 62 ans, réside en Jordanie, selon l’AFP qui cite une source judiciaire. Ils sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando.
“Il s’agit d’un message extrêmement fort lancé à tous les terroristes, à tous ces assassins, qui montre que plus de trente ans après, on fera tout pour les arrêter, on fera tout pour les juger”, a déclaré à l’AFP Me Alain Jakubowicz, président de la Licra, partie civile dans le dossier. “On dit aux victimes qu’on ne les a pas oubliées et qu’on fera tout pour que justice soit rendue”, a‑t-il ajouté.
Ces informations confirment celle de RTL qui a révélé ce mercredi matin que les trois hommes, suspectés d’être les auteurs de l’attentat de la rue des Rosiers, à Paris, le 9 août 1982, ont été identifiés.
L’attaque avait fait 6 morts plus de 20 blessés mais n’avait pas été revendiquée. Elle avait été attribuée au groupe Abou Nidal, branche dissidente de l’OLP. Au vu de la cible, un quartier où vit une forte communauté juive, le motif antisémite avait été privilégié.
Légende de la photo d’en-tête : La rue des Rosiers, le 9 août 1982 (AFP photo / Jacques Demarthon)