Le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux, a rejeté lundi sur iTELE toute sanction à l’égard de Gérard Bapt (PS) qui a participé à un voyage en Syrie, mais a évoqué une suspension des activités du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée.
“Non, je n’ai jamais parlé de sanctions”, a déclaré Bruno Le Roux, après avoir reçu dans l’après-midi le député de Haute-Garonne, qui s’est rendu avec trois autres parlementaires en Syrie la semaine dernière.
Le président du groupe socialiste a trouvé que Gérard Bapt était “très touché par tout ce qui s’est passé”, et “il regrette tout ce battage qui est fait autour”. La rencontre avec Bachar al-Assad, à laquelle il n’a pas participé, “n’était pas prévue initialement dans le programme”.
“J’ai eu une discussion très amicale avec lui, en lui disant qu’il y avait une confusion parce qu’il y a un groupe d’amitié à l’Assemblée nationale dont il est le président”, a poursuivi Bruno Le Roux.
“Alors que nous sommes aujourd’hui dans une guerre contre ce régime, qui a gazé, je me demande ce que veut dire un groupe d’amitié France-Syrie”, a‑t-il ajouté, en précisant : “Il me semble que le problème dépasse celui du président du groupe d’amitié (…) Il concerne le fait que l’Assemblée nationale ait elle-même un groupe d’amitié avec la Syrie dont il conviendrait peut-être de suspendre les activités.”
Alors que Gérard Bapt doit rencontrer mardi le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, Bruno Le Roux a indiqué qu’il prendrait avec celui-ci “dans la journée de demain une décision”.
(avec AFP)