Les livres, bandes dessinées et journaux retirés des rayons ou interdits d’accès, une connexion internet suspendue et seulement une dizaine de documents accessibles… Voilà la “surprise” qui était réservée aux usagers de la médiathèque de Pierrevives, au coeur du quartier de la Paillade à Montpellier (Hérault).
Avec cette “journée de censure”, l’équipe de la médiathèque souhaitait susciter le débat autour de la liberté d’expression, dans la continuité de ceux qui ont eu lieu après les attentats de janvier dernier. Comme l’explique Mélanie Villenet Hamel, directrice départemental des médiathèques de l’Hérault, à 20 minutes :
«C’est un vrai choc visuel pour les usagers (…). Cela nous a permis d’engager un dialogue avec eux, d’expliquer que la liberté d’expression est un bien précieux, et que tout le monde doit se mobiliser pour ça.»
Selon France 3 Languedoc-Roussillon, le public a largement adhéré à la démarche. Les livres ont retrouvé ce jeudi les étagères de la médiathèque.