Le vice-président du Front National et compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, a donné sa vision des attentats, et en particulier des obsèques de Charb, dimanche 1er février devant des militants des Hauts-de-Seine à Antony. Lors de la traditionnelle galette des rois du parti, il a fait part de son étonnement concernant la diffusion de l’enterrement de l’ancien directeur de la publication de Charlie Hebdo, Charb. Pour lui, “la bourgeoisie de gauche” s’est retrouvée à ces obsèques.
“Est-ce que vous imaginez l’inverse ? À la télévision, un enterrement avec des chants nazis, des drapeaux nazis, des anciens nazis ? Parce que moi, dans mon esprit, je ne fais pas la différence entre l’un et l’autre. C’est pour ça que je suis choqué d’ailleurs”.
Il a également critiqué Charlie Hebdo :
“Pour être tout à fait clair et tout à fait honnête pour ceux qui en doutaient, moi je ne suis pas Charlie. Je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais. Je trouve que c’était un journal particulièrement ignoble mais à la seule différence de nos adversaires politiques, je considérais évidemment qu’il avait le droit d’exister parce que dans notre conception de la liberté, tout a le droit d’exister, y compris d’ailleurs les ennemis de la liberté.”