Peu avant la réunion du Conseil européen (qui représente les Etats-membres de l’UE) prévue aujourd’hui, le ministre des finances Michel Sapin a exprimé la volonté de voir l’Union Européenne mettre en place plus rapidement ses outils contre le financement du terrorisme.
Un accord avait déjà été trouvé à l’échelon continental en décembre dernier. Ce texte prévoit la mise sur pied de registres des bénéficiaires des différentes sociétés et fondations afin d’empêcher des entreprises factices de transférer de l’argent sale. Pour compléter cette mesure, la France souhaite aujourd’hui l’ouverture de discussions concernant le bitcoin, monnaie virtuelle au fonctionnement opaque, et la création d’un fichier centralisé des comptes bancaires.