Les jihadistes, qui occupaient une partie de la ville depuis le 16 septembre, ont été chassés ce lundi 26 janvier par les forces kurdes, après 4 mois de combats appuyés par les bombardements de la coalition.
“Kobané libéré, félicitations à l’Humanité, au Kurdistan et au peuple de Kobané”, a tweeté dans l’après-midi Polat Can, un porte-parole des YPG (Unités de protection du peuple kurde), la milice qui défend la ville.
“Il n’y a plus de combats dans la ville et les jihadistes se sont repliés dans les environs de Kobané”, a précisé à l’AFP, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) Rami Abdel Rahmane.
“Malgré toutes leurs armes sophistiquées et leurs combattants, ils n’ont pas pu prendre la ville”, a souligné Mutlu Civiroglu, spécialiste de la question kurde basé à Washington.“C’est un coup dur pour l’Etat Islamique (EI) et ses projets d’expansion”, a‑t-il poursuivi, toujours à l’AFP.
L’Etat islamique a également été chassé de la province de Diyala par l’armée irakienne. Les frappes aériennes de la coalition semblent avoir stoppé la progression des jihadistes. L’EI conserve cependant l’essentiel de ses positions, comme la ville de Mossoul, la deuxième ville d’Irak.