Monde, Terrorisme

Boko Haram : les otages détenus dans des conditions “inhumaines”

Les otages de Boko Haram étaient détenus dans des con­di­tions “inhu­maines”, assure l’ar­mée nigéri­ane, qui a libéré ce jeu­di 160 civils pris­on­niers. Ces derniers se trou­vaient dans la forêt de Sam­bisa, repaire du groupe islamiste dans le nord-est du Nigéria.

“L’im­por­tant est que les Nigéri­ans retenus cap­tifs dans des con­di­tions très sévères et inhu­maines ont été libérés par nos braves sol­dats”, a déclaré le porte-parole Chris Oluko­lade, ajoutant qu’il y a “grand espoir” que d’autres otages seront libérés.

L’ar­mée a pub­lié une série de pho­tos cen­sées mon­tr­er cer­taines des femmes et des enfants libérés. Assis par terre et gardés par des sol­dats, les ex-otages se trou­vent dans un endroit qui n’a pas été pré­cisé. Sur une pho­to, un très jeune enfant sem­ble en état de malnutrition.

Forêt de Sambisa

Mar­di, un autre groupe de 300 cap­tives avait été délivré dans la même zone. Avant leur iden­ti­fi­ca­tion formelle, l’ar­mée n’est pas pour l’heure en mesure de pré­cis­er si, par­mi les cap­tives libérées, fig­urent cer­taines des 219 lycéennes, dont le rapt à Chi­bok le 14 avril 2014 avait sus­cité l’indig­na­tion internationale.

Selon M. Oluko­lade, l’avi­a­tion nigéri­ane a bom­bardé la forêt, qu’il a décrite comme le “dernier bas­tion” des insurgés dans le nord-est du pays.

L’ar­mée a pris le con­trôle de plus de 13 camps islamistes au cours des derniers jours, a‑t-il affir­mé, pré­cisant que de l’équipement — véhicules de trans­port blind­és et pick-up — et des armes ont été saisis.