Justice, Terrorisme

Un possible complice de Sid Ahmed Ghlam mis en examen

L'un des hommes soupçonnés d'avoir aidé Sid Ahmed Ghlam dans son projet d'attentat à Villejuif, a été déféré devant un juge. Les deux autres gardes à vues ont été levées.

La piste d’éventuels com­plices en France s’in­ten­si­fie. Un homme de 33 ans a été mis en exa­m­en ce mer­cre­di pour avoir prob­a­ble­ment aidé Sid Ahmed Ghlam dans la pré­pa­ra­tion d’un atten­tat con­tre au moins une église à Ville­juif (Val-de-Marne).

L’ADN du sus­pect a été retrou­vé sur le bou­ton d’es­suies-glace de la voiture où était présent tout l’armement. Il a égale­ment lais­sé son empreinte sur un gilet par-balles. Le sus­pect, a été arrêté et placé en garde à vue ce week-end. Le par­quet de Paris a req­uis son place­ment en déten­tion provisoire.

Les enquê­teurs cherchent à con­naître les éventuels com­plices dont l’é­tu­di­ant de 24 ans aurait béné­fi­cié. Pour le moment, et mal­gré les faits qui lui sont reprochés le 19 avril, il con­tin­ue de nier.

Instructions données vraisemblablement depuis la Syrie

Le pro­cureur de Paris François Molins avait affir­mé lun­di que Sid Ahmed Ghlam “(était) passé à l’acte à la suite d’in­struc­tions don­nées vraisem­blable­ment de Syrie et pour le compte d’or­gan­i­sa­tions terroristes”.

“Il a agi en béné­fi­ciant d’une aide qui s’est traduite par des véhicules et de la four­ni­ture d’armement”.

L’im­por­tant arse­nal retrou­vé dans la voiture et à son domi­cile — qua­tre fusils d’as­saut kalach­nikov, un pis­to­let, un revolver ‑amène les enquê­teurs à s’in­ter­roger sur sa volon­té d’at­ta­quer avec des complices.

Les gardes à vues de deux autres sus­pects ont quant à elles été lev­ées. L’une mar­di et l’autre mercredi.