Intégration

Les autorités soulignent un “repli de la communauté musulmane” dans les quartiers sensibles

Un note con­fi­den­tielle du Ser­vice cen­tral de ren­seigne­ment ter­ri­to­r­i­al (SCRT) datée du 4 mars, dresse le por­trait des quartiers sen­si­bles dans la France post-Char­lie. Le doc­u­ment révélé par Le Parisien met en lumière “un cer­tain repli de la com­mu­nauté musul­mane” au cours des six pre­mières semaines de 2015, mar­quées par les sanglantes attaques con­tre Char­lie Heb­do et l’Hy­per Cacher.

«Les signes d’un com­mu­nau­tarisme iden­ti­taire et religieux s’af­fichent de façon plus évi­dente dans les zones sen­si­bles de l’ensem­ble du ter­ri­toire nationale. Les atten­tats per­pétrés en début d’an­née ont joué un rôle de révéla­teur de la dérive d’une par­tie de la jeunesse dans les quartiers, qui trou­ve dans une ver­sion dévoyée de la reli­gion une façon d’af­firmer sa haine des insti­tu­tions », soulig­nent les auteurs du rapport.

Si la délin­quance s’est sta­bil­isée, les policiers de ter­rain ont con­staté une “vis­i­bil­ité accrue de la reli­gion” et un accroisse­ment du nom­bre de femmes por­tant le jihab.

Cette note, qui se con­cen­tre sur les villes de province, pré­cise néan­moins qu’au­cun inci­dent vio­lent sig­ni­fi­catif n’ont été relevé à cette date.