Justice

Le ministère de la Justice crée 950 postes pour lutter contre la radicalisation en prison

Demandé par le Pre­mier min­istre Manuel Valls après les atten­tats de Paris, le min­istère de la Jus­tice a final­isé son plan de lutte con­tre le ter­ror­isme qui prévoit notam­ment un volet con­tre la rad­i­cal­i­sa­tion en prison.

Au total, 950 nou­veaux emplois vont être créés en trois ans dans ce cadre, pour un bud­get de 181 mil­lions d’eu­ros. Par­mi eux, 483 emplois seront con­sacrés à l’ad­min­is­tra­tion péni­ten­ti­aire, 283 aux ser­vices judi­ci­aires, 169 à pro­tec­tion judi­ci­aire de la jeunesse (PJJ) et 15 à l’ad­min­is­tra­tion centrale.

Au total, 237 emplois seront con­sacrés au ren­force­ment de la sécu­rité des étab­lisse­ments les plus sen­si­bles. Ces ren­forts seront notam­ment chargés d’aug­menter la fréquence des fouilles des cellules.

Le ren­seigne­ment péni­ten­ti­aire est aus­si con­cerné par cette hausse des effec­tifs. Un à deux officiers seront présents, à plein temps, dans chaque étab­lisse­ment pour coor­don­ner ce renseignement.

La ques­tion d’une aug­men­ta­tion du nom­bre d’aumôniers musul­mans a été soulevée peu de temps après les atten­tats. Le min­istère s’est saisi de la ques­tion : il y aura 60 aumôniers musul­mans en plus des 181 actuels.

Par­mi les autres mesures, fig­urent l’amélio­ra­tion des con­di­tions de vie et l’in­ter­ven­tion des ser­vices d’in­ser­tion et de probation.

Quelque 283 per­son­nes sont actuelle­ment détenues pour asso­ci­a­tion de mal­fai­teurs à car­ac­tère ter­ror­iste, dont 152 sont des islamistes radicaux.